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Au cours des échanges qu’elle a eu avec le ministre des Finances, Nicolas Kazadi et celui du Budget, Aimé Boji au siège du Groupe de la Banque mondiale aux USA, la Vice-présidente de cette institution de Breton Woods, Victoria Kwakwa, a salué les progrès réalisés par le gouvernement congolais, avant de promettre le renforcement du partenariat Banque mondiale-RDC, dont le portefeuille est évalué à 7,2 milliards de dollars américains.

Selon des sources proches du ministère des Finances, Mme Victoria Kwakwa a également promis un accompagnement additionnel visant à mettre fin à la fragilité causée par la guerre dans l’Est de la RDC.

Il faut noter que, Nicolas Kazadi et Aimé Boji font partie d’une délégation congolaise qui participe aux discussions des Assemblées annuelles du FMI et de la Banque mondiale, qui se tiennent du 10 au 16 octobre au siège de la Banque mondiale aux USA, avec la gouverneure de la Banque centrale du Congo (BCC), Esther Malangu Kabedi, sous le thème :  » Faire front uni en temps de crise « .

Parmi les points inscrits à l’ordre du jour de ces discussions figurent entre autres la gouvernance des finances publiques, la digitalisation, la libéralisation des télécommunications, l’énergie, la décentralisation…

L’objectif est d’unir les forces pour répondre aux nouvelles menaces auxquelles sont confrontées les pays en développement.

Le monde confronté à une crise économique

Le thème de ces discussions est retenu au moment où le monde est confronté à une crise économique qui continue d’avoir des répercussions sur tous les plans de la conjoncture mondiale, plongeant des milliers de personnes dans une pauvreté extrême, tout en dégradant leurs conditions de vie.

Pour rappel, le président du Groupe de la Banque mondiale, David Malpass, avait lors d’un discours prononcé en septembre dernier à l’Université Stanford, estimé qu’il est urgent d’augmenter les dépenses consacrées à l’éducation et à la préparation aux situations d’urgence dans le secteur de la santé, de corriger les politiques macroéconomiques, afin d’améliorer la répartition des capitaux mondiaux et d’accroître davantage les financements concessionnels et les dons disponibles pour l’action climatique.

José Wak.

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