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Répondant à la question orale et débat le mercredi 30 novembre à l’Assemblée provinciale de Kinshasa sur le phénomène kuluna dans la capitale, le ministre de l’Intérieur, sécurité et justice souligne que la relation entre son ministère et le commissariat provincial est tendue, car depuis qu’il est à la tête de ce ministère, il a déjà envoyé plus de 200 correspondances au commissaire provincial de la police et jusqu’à ce jour le général n’a pas répondu à toutes ces correspondance.

 » N’ ayant aucun pouvoir disciplinaire sur la police, celle-ci ne se considère pas soumise à l’autorité de la ville, ni encore au ministre provincial de l’intérieur, cette situation traduit simplement le manque de professionnalisme et de discipline au sein de cette police fortement centralisée », a renchéri le ministre de l’intérieur

À la question de l’auteur de la question orale et débat Érick Bukula, sur le budget que reçoit le ministère provincial de l’intérieur pour mieux fonctionner, le ministre a répondu qu’il reçoit plus de trois milliards de francs congolais par année soit ( 1.500.000 dollars).

Devant les élus du peuple, le ministre Litho a fait savoir à ces derniers, que depuis un temps la police organise de bouclage pour arrêter les kuluna qui sèment la terreur dans différentes communes.

Il sied de souligner que le ministre est attendu à l’Assemblée provinciale de Kinshasa dans 48 heures, pour présenter les solutions concrètes devant mettre fin au phénomène kuluna dans la capitale congolaise.

Daniel Aloterembi

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