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Le coordonnateur de l’Agence de prévention et de lutte contre la corruption (Apcl), M. Thierry Mbulamoko a insisté sur la nécessité de renforcer l’arsenal juridique congolais, par une loi spéciale anticorruption et une loi sur la protection des dénonciateurs, témoins, experts et victimes de la corruption, pour mieux lutter contre la corruption au pays.

Thierry Mbulamoko a fait cette déclaration à l’occasion de la célébration ce 9 décembre 2022, de la Journée internationale de lutte contre la corruption, qui est observée chaque année cette date, depuis l’adoption de la Convention des Nations unies contre la corruption le 31 octobre 2003, afin d’attirer l’attention du public sur les problématiques de lutte contre ce fléau.

A l’occasion de cette journée placée cette année sous le thème : « Dénoncer la Corruption et Défendre les valeurs démocratiques », le coordonnateur de l’APLC a salué l’initiative du Chef de l’Etat Félix Tshisekedi, pour la mise en place de cette structure, qui milite pour le renforcement de la lutte contre la corruption en RDC.

Pour lui, la corruption est une gangrène pour les régimes démocratiques, car elle affecte négativement la confiance publique et la légitimité du pouvoir politique, réduit les capacités de l’Etat à renforcer les institutions qui peuvent soutenir la croissance et le développement.

D’où son appelle à la reconnaissance au président de la république, qui a pris l’engagement de redynamiser les institutions de contrôle dès sa prise de pouvoir, en dehors de la création de l’Agence de Prévention et de Lutte contre la Corruption, a dit le coordonnateur de l’APLC, dans un message parvenu à la presse.

Il a affirmé qu’à travers cette structure, la RDC s’est doté d’une Stratégie nationale de lutte contre la corruption, afin de reculer ce fléau d’au moins 60% à l’horizon 2022-2026, à travers trois axes stratégiques dont la Détection, la prévention et la répression.

José Wak

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