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Réunis depuis une dizaine de jours à Montréal au Canada, les pays du monde, sous l’égide de la Chine, ont conclu un accord historique, ce lundi 19 décembre, pour enrayer la destruction de la biodiversité et des ressources indispensables à l’humanité lors de la conférence des nations unies sur la biodiversité (Cop 15). Et ce, malgré l’opposition de la partie congolaise sur la désignation du Rwanda comme co-facilitateur sur le mécanisme de financement de la protection de la biodiversité.

Pour la partie congolaise, le choix porté sur le Rwanda comme pays co-facilitateur de ce mécanisme de financement de la biodiversité constitue une pire hypocrisie car, souligne-t-elle, celui-ci agresse la RDC surtout dans des territoires où il y a de la biodiversité à protéger notamment dans le parc de Virunga.

“La RDC décline toute participation à la négociation sur la biodiversité conduite par le Rwanda considéré comme pays agresseur et de surcroît destructeur de la biodiversité. J’ai tenu à le rappeler séance tenante ce vendredi devant les parties réunies à Montréal” a lancé Ève Bazaiba sur Twitter.

En ce qui concerne les points saillants de cet accord, il faudra noter que les 190 pays réunis visent à:

– protéger 30% de la planète d’ici 2030;
– débloquer 30 milliards de dollars d’aide annuelle à la conservation pour les pays en développement;
– établir dès 2023, selon la Chine, une branche dédiée à la biodiversité au sein de l’actuel Fonds mondial pour l’environnement (FEM), dont le fonctionnement actuel est jugé très déficient par les pays les moins développés.

Ces accises revêtent une grande importance pour l’humanité selon les scientifiques qui estiment que 75% des écosystèmes mondiaux sont altérés par l’activité humaine, plus d’un million d’espèce sont menacées de disparition et la prospérité du monde est en jeu car rappellent-ils, plus de la moitié du PIB mondial dépend de la nature et de ses services.

Hénoc Mpongo

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