L’on compte de plus en plus des cas de justice populaire dans la province du Haut-Uele. Le dernier en date remonte à dimanche 15 janvier dont le bilan fait état de 4 maisons en chaume, un centre de santé incendiés et des biens saccagés en représailles au décès d’un jeune homme en mission de service survenu dans un accident routier. Ce drame a eu lieu vers le rond-point Pilipili, une entité située à 6 km du territoire de Faradje.
D’après la société civile, ce jeune travaillait pour le responsable de la formation sanitaire incendiée. « La tante de l’illustre disparu venant du village a préféré se faire justice en mettant volontairement le feu à la porte d’une boutique non loin du centre hospitalier avant d’aller complètement incendier quatre bâtiments d’accueil des malades et d’autres services administratifs au sein de la structure ».
Face aux éléments de la police du commissariat de Faradje venus en renfort pour rétablir la paix, la tension est montée d’un cran. Menacés par les membres de ladite famille, la police a interpellé quelques-uns d’entre eux.
Josué Nsalanga