A l’instar d’autres pays africains, plusieurs secteurs de l’économie congolaise ne sont pas épargnés par les impacts de la guerre qui oppose l’Ukraine à la Russie depuis près d’une année. C’est le cas notamment des produits agricoles et des hydrocarbures dont les prix ont connu une flambée suite aux sanctions imposées à la Russie et aux perturbations des chaînes d’approvisionnement.
Face à cette situation, le ministère de l’Économie nationale que dirige Nicolas Kazadi, organise un atelier sur l’étude d’impacts socioéconomiques de la crise russo-ukrainienne et le développement des stratégies ou politiques énergétiques et alimentaires résilientes aux chocs en République démocratique du Congo.
Ces assises ont été lancées mercredi 8 février par le secrétaire général à l’Économie nationale, Célestin Twite.
C’est le cabinet Congo Challenge qui a été sélectionné pour mener cette étude.
Au cours de ces travaux, les experts vont évaluer les impacts socioéconomiques de la guerre qui se déroule en Ukraine sur les secteurs socio-économiques de la République démocratique du Congo, en vue de permettre au pays de formuler une réponse efficace à ce choc.
Selon le ministère de l’Économie, l’étude vise aussi les perspectives de croissance et de développement humain dans le contexte de la RDC. Cette étude présentera non seulement les impacts de la crise russo-ukrainienne, mais aussi les stratégies de résilience, notamment dans les secteurs alimentaire et énergétique dont l’importance sur l’économie nationale n’est plus à démontrer.
La tenue de ces travaux auxquels prennent part des experts du ministère et ceux de Congo Challenge, témoigne de la détermination du gouvernement de relever les défis économiques en RDC, pour l’amélioration du vécu quotidien de la population congolaise et de son pouvoir d’achat.
Il faut noter que cette étude bénéficie de l’accompagnement des agences des Nations Unies, notamment Pnud, Uneca, FAO et ONUFEMME.
Les résultats seront présentés à l’issue des travaux.
LM