Pendant deux jours, du 21 au 22 février, quelques journalistes ont participé à un atelier sur la vision et les différents axes de la réforme au sein de la police congolaise, des assises qui ont été organisées pour permettre aux chevaliers de la plume de comprendre en long et en large la réforme amorcée au sein de la police pour qu’à son tour puisse transmettre les différents axes de cette réforme à la population.

Parmi les axes de la réforme on peut citer,  » la police de proximité » qui est une nouvelle approche de fonctionnement au sein de la police nationale congolaise. Les policiers veulent désormais être au service de la population et aussi la sécurité au niveau de la base n’est plus la seule préoccupation de la population mais plutôt une affaire de toute la communauté, voilà pourquoi la population sera associée aux différentes prises des décisions pour assurer une sécurité durable au sein de la communauté.

Toujours dans le cadre de la réforme, on peut également mentionner le changement des appellations au sein de la police congolaise, par exemple un Colonel lorsqu’il est dans la police il est appelé « commissaire supérieure principale » et le numéro 1 de la police au niveau national est désigné comme commissaire général.

De son côté, madame Annitha Sombo, responsable au sein du comité de suivi de la réforme de la police congolaise, a fait savoir aux journalistes qu’ils ont un rôle majeur à jouer dans le cadre de cette réforme, car ils vont, à travers leur travail, apaiser les relations entre la police et la population, éviter le rejet de la police par une partie de la population.

À l’issue de la réforme, le secrétaire exécutif du comité de suivi de la réforme de la police nationale a réitéré le vœu du comité qui pilote celui d’avoir une police apolitique et au service des citoyens pour assurer la sécurité de la communauté ainsi que de ses biens.

Daniel Aloterembi