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Le président de la centrale électorale, Denis Kadima Kazadi, a échangé avec le vice-premier ministre en charge de la Fonction publique, Jean-Pierre Lihau, le lundi 27 février. Les deux personnalités ont abordé la question de la faisabilité de la prise en compte du personnel administratif de la centrale électorale au même titre que les fonctionnaires, des avantages sociaux y relatifs, notamment faire valoir ses droits à la retraite à la fin de leur carrière.

« J’ai rencontré le vice-premier ministre en charge de la Fonction publique pour une prise de contact, car la vie ne s’arrête pas pendant qu’on organise les élections. En même temps, on doit continuer à prendre soin du personnel de la Ceni. A part le fait qu’elle soit une institution d’appui à la démocratie, une instance indépendante, son personnel fait partie des services de l’Etat d’une façon générale, mais il n’a pas toujours les mêmes facilités en termes de sécurité sociale », a dit Denis Kadima.

Cela explique pourquoi, a dit le président de la centrale électorale, beaucoup de nos agents et cadres ne peuvent pas aller à la retraite et avoir une vie décente. « J’ai pensé venir discuter de cela avec le ministre de la Fonction publique et voir comment on peut établir un cadre organique, une équipe qui puisse analyser la situation particulière de la Ceni en ce qui concerne la sécurité sociale. Il s’agit bien évidemment du personnel administratif et non des cabinets, ni les membres de la Plénière. Avec un statut un peu vague, cela ne leur permet pas de bénéficier de la sécurité sociale », a indiqué Denis Kadima

Le président Kadima a ajouté que le patron de la Fonction publique a souscrit à la démarche qui consiste à mettre sur pied une commission mixte composée des experts du ministère ainsi que ceux de la Ceni, afin de donner corps à cette idée qui a germé. C’est en fait une correction qu’il convient d’apporter pour ne plus avoir des compatriotes qui ont durement travaillé pour le pays, parfois dans des conditions extrêmes, qui partiraient bredouilles, comme s’ils n’ont rien fait. Il faut bien qu’à un certain âge, qu’il soit impératif de se reposer et de jouir des fruits de son labeur.

Il sied de souligner que le président de la centrale électorale plaide auprès du vice-premier ministre de la Fonction publique, la cause du personnel administratif seulement et non celle des membres des cabinets ni ceux de la plénière de la centrale électorale.

Daniel Aloterembi

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