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Environ 25 enfants, dont 7 filles dont l’âge varie entre 10 à 18 ans, ont été kidnappés et des biens de la population pillés, ce mardi 28 février 2023, lors d’une incursion des hommes armés identifiés aux rebelles ougandais de Lord Resistance Army (LRA) à Banda, chefferie de Mopoyi en territoire d’Ango dans la province du Bas-Uele.

Selon l’administrateur du territoire d’Ango, Mazale Lekabusiya Marcellin, le fait s’est produit autour de 1 h du matin lorsque ces assaillants ont attaqué 3 villages de la chefferie Banda à 180 km de la frontière avec la République Centrafricaine.

« On a enlevé trois hommes adultes et huit enfants. Ils ont relâché les adultes pour partir avec tous les enfants au village Namangu. Le second village visité s’appelle Zamoi. Cinq enfants dont deux filles sont enlevés. Au 3ᵉ village, celui de Banda qui est un grand centre, aussi le chef-lieu de la chefferie qui porte le même nom, ces hommes armés non encore identifiés jusque-là par les autorités locales, ont réussi à emporter 12 enfants dont cinq filles », a-t-il expliqué.

La même source affirme que les assaillants ont également procédé au pillage de quelques boutiques, ramené des jambières, communément appelé Botone, avant de se volatiliser dans la nature.

Selon l’autorité territoriale, ces assaillants étaient habillés en tenue militaire de couleur blanche tachetée. Ils étaient au nombre de sept éléments, avec deux armes de guerre chacun.

« Ça fait très longtemps que les éléments de la rébellion ougandaise de la LRA n’opèrent plus dans ce milieu. Mais, récemment, il y a eu quelques incursions des rebelles centrafricains de la Seleka », a ajouté l’administrateur du territoire.

Au regard de l’instabilité de la situation sécuritaire dans cette entité, l’administrateur du territoire d’Ango redoute des répercussions sur le processus d’enrôlement. Raison pour laquelle, déclare Marcellin Lekabisia, le matériel d’enrôlement n’est pas encore déployé dans tous les centres de l’intérieur.

« On doit nécessairement augmenter le nombre de FARDC dans ce milieu sinon en tout cas, ça sera terrible. C’est la raison pour laquelle nous avons discuté avec les services de l’ANR et FARDC qu’on puisse stationner le matériel à Banda-centre en attendant la réaction de notre hiérarchie », a conclu l’administrateur du territoire.

Josué Nsalanga

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