A la uneSociété

180Views

Des violations des droits humains, tueries des civils, incendies des maisons, sont les maux qui décrivent l’insécurité grandissante dans les territoires d’Irumu et Djugu depuis une semaine, entre le 9 et le 16 du mois d’avril 2023.

Dans cette province sous état de siège, les terroristes des Forces démocratiques alliées (ADF), les miliciens de la Coopérative pour le développement du Congo (Codeco) et d’autodéfense Zaïre ont massacré environ 80 personnes dans plusieurs localités des territoires de Djugu, Mahagi, Irumu et une partie de Mambasa.

Le président de l’Assemblée provinciale en veilleuse, qui a communiqué ce bilan ce lundi 17 avril 2023, au cours d’un entretien avec la presse à Kinshasa où il séjourne, déplore les carnages à répétition dans la province d’Ituri.

C’est insupportable voir 80 civils tués dont 70 dans le territoire de Djugu dans une semaine. Nous demandons au gouvernement congolais de prendre sa responsabilité en mains et de doubler les efforts pour protéger les populations et leurs biens. La question sécuritaire del’Ituri doit être prise en considération, trop c’est trop », a décrié Simeon Banga, président de l’Assemblée provinciale.

Pour diminuer les violences armées en Ituri, le gouvernement congolais, à travers son programme de désarmement, démobilisation, relèvement communautaire et stabilité (P-DDRCS), a procédé ce même lundi 17 avril au lancement de ce programme dans le site de Diango situé à environ 15 km de la ville de Bunia où plus de 100 miliciens de la faction de l’ARDPC/Codeco et ceux de la FPIC ont rallié la cause, ce qui redonne à la population longtemps meurtrie de l’espoir pour le retour d’une paix durable.

RLK correspondant en Ituri

Laisser un commentaire