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La commune de Lubunga située dans la ville de Kisangani, province de la Tshopo a retrouvé le calme après une journée agitée, ce mercredi 3 mai. Plus tôt, le conflit intercommunautaire à la base des affrontements entre les tribus Ngola et mbole avait paralysé les activités jusqu’en début d’après-midi. Écoles, marchés et autres établissements publics et privés sont restés fermés.

Le bilan provisoire des affrontements, selon le député national Abraham Boliki (élu de la ville de Kisangani) fait état de cinq morts pour la seule journée du mercredi 03 mai. L’armée a arrêté une vingtaine de personnes conduites sur la rive droite du fleuve Congo pour être déférés devant les instances judiciaires compétentes.

« J’en appelle à la vigilance des autorités provinciales et nationales. Je lève ma voix pour que le gouvernement central s’implique afin d’éviter le pire. Le vice-premier ministre en charge de l’Intérieur, sécurité et affaires coutumières devrait y dépêcher, d’urgence, une mission d’enquête », a déclaré l’élu de Kisangani.

Abraham Boliki précise, par ailleurs, que la pomme de discorde entre Ngola et mbole est un problème de terre qui a refait surface depuis près de deux mois.

Le calme est revenu après l’intervention des éléments des Forces armées de la RDC (Fardc) dépêchés à Lubunga en renfort à la police nationale congolaise, vraisemblablement dépassée par les événements. Un calme qui paraît tout de même précaire aux yeux de la population locale qui continue à gagner la rive droite du fleuve Congo.

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