A la uneSociété

157Views

Les journalistes de Watsa, chef-lieu du territoire qui porte le même nom, dans la province du Haut-Uele, s’insurgent contre les menaces et intimidations dont ils sont victimes dans l’exercice de leurs fonctions.

Cette dénonciation a été faite au cours d’une conférence-débat organisée mercredi 3 mai par la section locale de l’Union nationale de la presse du Congo, à l’occasion de la Journée mondiale de la liberté de la presse où ils ont aussi échangé sur le  » rôle et défis de la presse dans une zone minière  ».

C’était en présence de plusieurs couches de la population de Watsa invitées à cette grande activité qui s’est déroulée dans la salle polyvalente de Durba.

Pour le journaliste Caleb Bodio, la sécurité du journaliste joue un rôle capital dans l’exercice de ses fonctions.

 » En ce jour qui marque la Journée de la liberté de presse. Je dis halte aux intimidations et menaces dont sont souvent victimes les journalistes en territoire de Watsa et dans le Haut-Uélé en général, par certaines autorités politiques et coutumieres, après l’exercice de leurs fonctions. Le journaliste n’est pas une bête à abattre, ni un acolyte d’un camp pour travailler selon ses recommandations. Il est régi par la déontologie et l’éthique journalistique, et travaille en harmonie avec la ligne éditoriale de son organe de presse, à la lumière des lois du pays. Le journaliste doit se sentir libre d’exercer ses fonctions sans une quelconque entrave », a-t-il déclaré.

Ce dernier interpelle, en outre, ceux qui pensent utiliser leur pouvoir pour menacer le journaliste, alors que des canaux légaux sont bien définis pour saisir la partie qu’on accuse si on se sent lésé, au lieu de se faire justice.

Pour rappel, le 3 mai a été proclamé Journée mondiale de la liberté de la presse par l’Assemblée générale des Nations Unies en 1993, suivant la recommandation adoptée lors de la vingt-sixième session de la Conférence générale de l’Unesco en 1991. Ce fut également une réponse à l’appel des journalistes africains qui, en 1991, ont proclamé la Déclaration de Windhoek sur le pluralisme et l’indépendance des médias.

À noter que cette journée commémorative de la Journée mondiale de la liberté de la presse était placée en RDC sous le thème national : « La liberté d’expression à l’épreuve de la situation sécuritaire en République démocratique du Congo : nouvelle loi sur la presse pour une nouvelle dynamique ».

Josué Nsalanga

Laisser un commentaire