Trois personnes ont trouvé la mort et des blessés enregistrés, après des affrontements entre les habitants de deux villages voisins d’Osango et d’Okasa d’une part, et les forces de l’ordre d’autre part, dans la chefferie d’Aluba, en territoire de Kibombo, au sud de la province du Maniema.
Selon le commissaire spécial en charge de l’Intérieur qui a livré cette information à la presse, ce drame a eu lieu samedi 13 mai dernier. A en croire Maître Marcel Lemba lemba, ces échauffourées se sont déroulées après une bagarre généralisée entre les habitants des deux villages qui se disputaient le droit d’usage d’une forêt dans la chefferie d’Aluba, en territoire de Kibombo.
» La population d’Osango exploitait ladite forêt. Au regard de la sentence qui a été rendue, comme s’était en faveur de la population d’Okasa, celle-ci voulait s’introduire dans la forêt pour jouir de cet espace, parce que la sentence qui était rendue était en sa faveur. Les habitants d’Osango qui exerçaient leurs activités dans la même forêt, devaient donc vider le lieu. Et la bagarre a éclaté. La population d’Okasa a pris l’option de saisir la Justice. On a porté plainte devant le parquet général ici à Kindu. Les éléments de la PNC basés à Kibombo ont été commis pour cette fin. C’est ainsi qu’ils ont été déployés sur terrain pour exécuter lesdits mandats », a fait savoir Maître Marcel Lemba Lemba, commissaire spécial en charge de l’Intérieur au Maniema.
Et de poursuivre, » la population n’a pas voulu voir la présence des militaires et policiers porteurs des mandats d’amener, et il y a eu une attaque contre ces hommes en uniforme. Un de ces éléments a été grièvement blessé. Comme il fallait s’y attendre, il y a eu réplique des éléments de la PNC. Selon des informations, le bilan provisoire fait état de 3 morts dont deux hommes et une femme », a-t-il précisé.
La même source indique que les blessés ont été acheminés dans les structures sanitaires les plus proches pour des soins appropriés. Entre-temps, les forces de l’ordre contrôlent la situation sur la zone de conflit.
Adjany Bingila