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Abbé Trudon Keshilemba, président de la société civile de Kamako
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La société civile de Kamako a alerté sur le conflit au sein de la communauté Anamongo vivant en territoire de Tshikapa.

D’après son coordonnateur, l’abbé Trudon Keshilemba Lamba, les menaces qui guettent la population locale sont parties du changement des membres du comité de cette communauté.

« Il s’observe une vive tension dans la communauté Anamongo de Kamako. A l’origine, la mise sur pied d’un nouveau comité de cette mutualité dirigée par monsieur John, au début de l’année. Ceci a créé un conflit avec monsieur Sogo qui dirigeait l’ancien comité », rapporte-t-il.

A lui d’ajouter que cette situation sème la terreur et la recrudescence de l’insécurité à Kamako.

« Les deux comités se livrent aux accusations, parfois fantaisistes, devant la police et les instances judiciaires. Nous exigeons la restauration de l’autorité de l’Etat dans cette mutualité qui risque de verser inutilement le sang des paisibles citoyens. Ce conflit est visiblement entretenu par les politiques qui cherchent à asseoir leur electorat ».

Il sied de rappeler que Kamako, cité frontalière avec l’Angola avait connu en 2019, des atrocités qui avaient entrainé la mort de plusieurs personnes suite à une altercation entre les FARDC et des ex-miliciens Kamwena Nsapu.

Depuis lors, la tension entre les communautés locales qui existent depuis le phénomène Kamwena Nsapu s’etait exacerbée à cause de l’assimilation des communautés Baluba/Lulua aux Kamwena Nsapu par les communautés Tetela, Pende et Tshokwe qui y vivent en majorité dans la région.

 

Henock Kavua

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