Vital Kamerhe, cloué au lit du Centre Hospitalier Nganda de Kinshasa, ne se présentera pas ce lundi 15 févier devant le juge, lors de son procès en appel à la Cour d’appel de Kinshasa-Gombe.
Condamné à 20 ans des travaux forcés au terme du procès dit de 100 jours pour détournement des deniers publics, le leader de l’UNC se fera représenté par ses avocats.
Dans un message de remerciement rendu public après l’organisation des différentes messes d’actions de grâce en sa faveur à travers le pays le dimanche 14 février, Vital Kamerhe dit garder » la foi en Dieu, juste juge ».
« Ce 15 février 2021, compte tenu de mon état de santé actuelle, c’est plein de foi et d’espoir, ragaillardi par toutes vos prières que je me présenterai devant les juges à travers mes avocats, sachant que Dieu aura touché le cœur des uns et des autres, pour que la vérité soit dite et qu’à l’issue de ce procès, je sois de nouveau parmi vous », écrit-il.
C’est le 20 juin 2020 que le tribunal de grande instance de Kinshasa-Gombe a condamné le président de l’UNC à 20 ans des travaux forcés, après avoir été reconnu coupable de corruption aggravée et de détournement de près de 50 millions USD destinés au financement des maisons préfabriquées, dans le cadre du programme de 100 jours du chef de l’État. Il a, maintes fois sollicité sa liberté provisoire sans succès.
Djodjo Vondi