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Ceni: l’équipe Kadima soupçonnée de détournement!

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Le collectif des anciens membres de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) du cycle électoral 2013-2021 réuni le dimanche 9 juin dernier, exige le paiement des indemnités de sortie et des arriérés de 21 mois de salaire de tous les bénéficiaires identifiés. Les membres ont promis de se référer à l’Assemblée nationale et à la Cour de compte pour qu’un audit soit diligenté contre le management actuel de la Ceni. Le plan d’actions élaboré n’exclut pas des manifestations publiques devant le siège de la centrale électorale.

Le collectif des membres de la Ceni dit ne pas comprendre le silence de l’équipe Kadima au moment où le gouvernement a liquidé la totalité du budget de la Ceni qui prenait notamment en compte les deux rubriques susmentionnées. Il estime, à cet effet, que l’actuelle équipe dirigeante de la Ceni qui a hérité de l’actif et du passif, n’a plus d’excuses pour ne pas régler le litige existant.

À en croire la déclaration du rapporteur des anciens membres de la Ceni, Gustave Omba Bindimono, des sérieux soupçons de détournement pèseraient sur l’équipe Kadima qui aurait fait main basse sur les fonds alloués au paiement des arriérés de salaire des agents de la Ceni sous l’ère Malumalu et Nangaa et de leurs indemnités de sortie.

Selon le collectif, le gouvernement a assuré avoir versé à la Céni tous les paiements liés aux revendications reconnues de l’équipe sortante. Du côté de Kadima, on dit ne pas être au courant d’un quelconque paiement que la Ceni doit effectuer pour le compte des indemnités de sortie et arrières de salaire des agents et des anciens membres.

Avant la rencontre du dimanche 9 juin, Gustave Omba Bindimono, ancien membre de la plénière de la Ceni avait ouvert les hostilités en appelant les agents concernés à s’organiser en collectif pour réclamer le paiement de leurs dûs. Il n’attend pas laisser du répis à Kadima et consorts.

« L’urgence s’impose pour planifier les actions à mener dans un bref délai », peut-on entendre dans un audio attribué à Gustave Omba. D’autres membres n’ont cessé de déplorée la décision de Kadima de suspendre, de manière unilatérale, les échanges au sein de la commission mise en place par les deux parties.

Par ailleurs, le collectif s’est adressé au chef de l’État par l’entremise de son rapporteur en ces mots: « … Monsieur le président, nous avons été les artisans de votre accession au pouvoir et nous ne méritons pas d’être traités de sorte par une institution d’appui à la démocratie qui est censée être le modèle de   gouvernance ».

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