Le Congrès mondial de l’Union international pour la conservation de la nature (UICN) s’est tenu à Marseille en France, le mois en cours, sans la présence de la RDC, à cause de son insolvabilité vis-à-vis des engagements pris envers les différentes conventions et autres mécanismes ratifiés.
Pour M. Patrick Saidi, Coordonnateur de la DGPA (Dynamique des groupes des peuples autochtones), il est aberrant qu’un grand congrès comme celui-là, puisse se tenir sans la présence de la RDC comme Etat.
<< Malgré son poids écologique, le pays a vu les portes du congrès se refermer sur lui, notamment à cause du non-paiement de ses cotisations. Comment aller participer dans un congrès comme celui-là, aussi longtemps que vous n’êtes pas capable d’honorer vos engagements ? >>, s’est interrogé pour sa part, le Secrétaire général à l’Environnement, Benjamin Toirambe.
Mini congrès de l’UICN à Kinshasa
Pendant que se tenait le congrès de l’UICN à Marseille, à Kinshasa, des experts de l’environnement tenait le mini congrès de cette même structure dans la capitale congolaise. Parmi les recommandations phares de ce mini congrès de Kinshasa figure, notamment la mise en place d’un comité national de l’UICN, qui sera dirigé par un bureau provisoire qui doit travailler jusqu’à sa reconnaissance officielle par le Conseil d’administration de l’UICN au niveau mondial.
Ce comité aura pour objectif, de mutualiser les efforts, afin d’apporter une plus-value dans la gouvernance des ressources naturelles congolaises en générale, et particulièrement, la biodiversité.
Sept jours durant, ce mini congrès de Kinshasa a offert un cadre d’échanges d’expériences entre acteurs. Grâce à la liaison internet, les participants ont pu suivre en direct les travaux et participé activement à toutes les étapes de discussions du congrès mondial l’UICN qui se tenait à Marseille.
José Wak
