Le vice-président du conseil de direction de la Société minière Deziwa SAS affirme se conformer aux standards de traitement des employés dictés par la Générale des carrières et des mines, « qui a pignon sur rue dans le ‘Katanga’ comme sur l’étendue du pays » fort de sa longue expérience dans le domaine minier.
Au cours d’une conférence de presse, ce lundi 20 septembre, dans sa concession qui s’étend sur 12,5km carré dans le Lualaba, le vice-président du conseil de direction a renseigné que la société a établi son modèle sur la Gécamines qui a une base de données impressionnante sur la gestion du personnel.
Contrairement aux allégations sur le mauvais traitement réservé aux nationaux, Dieudonné Nduwa explique d’abord que le travail à l’usine est organisé suivant les conditions qui lui sont propres. À la différence que l’usine hydro métallurgique Sodimez inaugurée le 15 janvier 2020 est « très automatisée », qu’elle ne requiert pas beaucoup de force physique pour le fonctionnement des machines. Cet environnement automatisé qui allège le travail, nécessite néanmoins une « intervention intellectuelle élevée, assez pointue pour réaliser le travail comme il se doit ».
C’est ce qui explique la présence des chinois dans différents postes pour la simple raison qu’ils ont la maitrise de ces appareils. « Le transfert de technologie qui devait intervenir l’année passée a été perturbée par la présence du covid-19. Mais en attendant, ils ont trouvé une ‘langue milieu’ pour travailler ensemble », indique-t-il.
La Sodimez est issue d’une joint-venture créée en 2017. Elle est détenue par la Gécamines à 49 % et par le groupe China Nonferrous Metal Compagny (CNMC) à 51 % pour un montant estimé à près de 880 millions usd. L’usine modernisée de raffinage de cuivre et de cobalt emploie 800 nationaux dont la plupart issue de la communauté locale Masumbu et 120 expatriés.
Bell’amie O.