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lundi, novembre 10, 2025
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COP 30 : Arlette Bahati dévoile les attentes de la RDC

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En marge de la 30ᵉ Conférence des Parties sur le climat (COP 30), qui se tient à Belém, au Brésil, et réunit les représentants de plus de 130 pays, la ministre déléguée auprès du ministre de l’Environnement et du Développement durable, chargée de la Nouvelle économie du climat, Arlette Bahati Tito, a échangé sur place avec la presse, ce lundi 10 novembre 2025.

La ministre a rappelé que cette conférence vise, entre autres, à renforcer la protection des forêts tropicales, notamment celles du bassin du Congo et de l’Amazonie.

La RDC entend jouer un rôle majeur

Selon Arlette Bahati Tito, la République démocratique du Congo compte jouer un rôle central dans les discussions climatiques de Belém. Elle a souligné que la RDC dispose d’un potentiel considérable et d’atouts stratégiques qui la positionnent comme un acteur incontournable dans la lutte contre le changement climatique.

Des enjeux clairs

Pour la ministre déléguée, les enjeux de la participation de la RDC à la COP 30 sont bien définis.

« Tant que la RDC et les pays en développement ne disposeront pas des ressources financières nécessaires pour l’atténuation du changement climatique, ces questions resteront des priorités difficiles à concrétiser dans nos États », a-t-elle déclaré.

La nouvelle économie du climat au centre des priorités

S’agissant de la nouvelle économie du climat, Arlette Bahati a précisé que la RDC mettra l’accent sur la mobilisation des financements internationaux et la conclusion de partenariats climatiques gagnant-gagnant.

Elle a détaillé quatre principales attentes de la RDC à la COP 30 :

1. Le lancement du TFF comme mécanisme de financement permanent et prévisible ;

2. La démonstration de la capacité de la RDC à bénéficier des paiements pour services environnementaux (PSE) ;

3. Le renouvellement de l’engagement financier des partenaires techniques et financiers en faveur du bassin du Congo, estimé à ce jour à 2,7 milliards de dollars américains ;

4. La promotion et l’appropriation nationale de la nouvelle économie du climat comme portefeuille d’un État sobre en carbone et résilient face aux changements climatiques.

Un pays « solution » face à la crise climatique

Depuis la COP 26, en 2021, la RDC se présente comme un « pays solution » à la crise climatique mondiale, grâce à ses forêts, ses tourbières, ses mangroves et ses minerais stratégiques.

« À la COP 30, la RDC apporte un contenu concret à ce concept à travers plusieurs projets stratégiques visant à renforcer l’action climatique à partir de son territoire », a affirmé la ministre.

Parmi ces initiatives figure notamment le projet du “Couloir vert” Kinshasa–Kivu, présenté comme un exemple concret de la volonté du pays. Ce couloir couvre environ 500 000 km², dont près de 100 000 km² de forêts primaires vierges, certaines n’ayant encore jamais été explorées.

« C’est une grâce et une bénédiction pour l’humanité », a conclu Arlette Bahati Tito, soulignant que ce projet incarne la contribution tangible de la RDC à la lutte mondiale contre le changement climatique.

La ministre a enfin exprimé l’espoir que la RDC obtiendra, à l’issue de la COP 30, les fonds nécessaires à la préservation durable de ses ressources naturelles, grâce aux mécanismes qui seront lancés et mis en œuvre au cours de cette conférence.

Il faut noter que la participation d’Arlette Bahati Tito aux travaux de COP 30, à Belém, symbolise son ancrage dans la nouvelle ère des décisions climatiques mondiales. Elle porte haut le 6ᵉ Pilier du Programme d’Actions du Gouvernement Suminwa 2, qui consacre également la promotion de la Nouvelle Économie du Climat. C’est dans ce cadre qu’elle entend défendre une approche pragmatique consistant à transformer le potentiel naturel de la RDC en moteur de développement durable.

 

LM

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