A la uneSociété

Daniel Safu :« on ne touche pas à mon Cardinal Ambongo. Touche pas au Cardinal »

152Views

Les propos désobligeants du secrétaire général du parti politique Union pour la démocratie et le progrès social, Augustin Kabuya à l’encontre du Cardinal Ambongo n’ont  en effet pas  plu dans le microcosme sociopolitique congolais, et plusieurs leaders politiques étaient sortis du silence pour les condamner. Parmi eux, le député national, Daniel Safu, au cours d’une sortie médiatique, a mis  en garde le  secrétaire général de l’Udps.

« Augustin Kabuya, faites attention avec le Cardinal. Je cite votre nom, parce que personne n’a peur de vous. Faites attention avec notre Cardinal. Que cela soit la première et la dernière fois », dit-il d’un ton ferme.

S’adressant aux jeunes catholiques, l’élu de Mont Amba déclare,  « à l’intérieur (du pays, ndlr), à Kinshasa, tous les jeunes catholiques, levez-vous. Maman, papa, jeunes, disons tous : ne touche pas à mon Cardinal. Tous les mouvements d’action catholique, mobilisons nous ensemble ».

Le député Daniel Safu appelle le général Kasongo à condamner publiquement toutes ces personnes qui ont voulu saccager le centre Lindonge, résidence du Cardinal Ambongo, tout en insistant sur la mobilisation populaire.

 » J’implore le  général Kasongo, nous attendons voir en public tous ces inciviques arrêtés. Sinon vous nous pousserez à aller vers la mobilisation populaire qui sera doublée de la sanction populaire… personne n’a le monopole de ce pays », a-t-il ajouté.

Et de marteler, » dans les prochains jours, nous interdirons tous les parlement-debout. Ils ne disent rien d’important,  injures sur injures ».

 » Si vous attaquez même la personne du Cardinal, alors nous les simples citoyens ? », s’est-il interrogé.

Pour rappel, quelques manifestants ont tenté de saccager le centre Lindonge, résidence du Cardinal Fridolin Ambongo, le dimanche 1 août. La Conférence nationale épiscopale du Congo (CENCO) avait qualifié ces actes « d’un grand recul sur le chemin de l’État de droit », lors de sa conférence de presse du lundi 2 août.

Kivin Bile

Laisser un commentaire