C’est dans la salle de spectacle du palais du peuple que le président de la commission électorale nationale indépendante (CENI), Denis Kadima, a échangé, ce mercredi 15 novembre, avec des délégués de la société civile. Objectif : trouver des solutions à certains problèmes avant la tenue des élections du 20 décembre.
À cette occasion, le numéro 1 de la CENI a exhorté les Congolais à faire de ces élections une réussite, car a-t-il fait savoir, leur bon déroulement sera synonyme d’une réussite collective. Dans le cas contraire, a-t-il prévenu, ce sera également un échec collectif.
« Nous sommes dans le même bateau qui s’appelle la RDC. Il ne faut pas qu’il chavire. S’il coule, nous allons tous couler », a déclaré Denis Kadima aux délégués de la société civile.
En ce qui concerne les réclamations des Congolais sur les cartes d’électeur dont les écrits ne sont plus lisibles, Denis Kadima a annoncé aux délégués de la société civile que la CENI a réceptionné 400 imprimantes à jet d’encre pour accélérer l’opération de distribution des duplicata à tous les électeurs. Cette opération, a-t-il indiqué, se fera au-delà des antennes de la CENI, afin de servir tout le monde avant les élections.
Par ailleurs, Denis Kadima a invité les Congolais à bien se comporter pendant la campagne électorale qui va débuter le 19 novembre. À cet effet, il a rappelé aux politiciens que cette campagne électorale est un débat d’idées et non une période pour faire circuler des messages de haine et de division.
Aux candidats qui croient à une série de nominations pour siéger à l’Assemblée nationale, Denis Kadima a tenu à souligner qu’il n’y aura pas de députés nommés. « Seuls ceux qui seront élus, seront proclamés », a-t-il martelé.
À quelques jours du lancement de la campagne électorale, la CENI a tenu à échanger, pendant 3 jours, respectivement avec les candidats présidents de la République, les délégués des partis et des regroupements politiques ainsi que les délégués de la société civile, pour les rassurer sur le bon déroulement de la suite du processus électoral.
Daniel Aloterembi