Samuel Mbemba, ministre des Droits humains
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Le ministre des Droits humains, Samuel Mbemba, a lancé un appel fort, ce vendredi 19 septembre 2025, lors d’un point de presse à Kinshasa. Il a exhorté l’opinion nationale à s’approprier le combat pour la reconnaissance du génocide commis en République démocratique du Congo.
Rappelant que l’Est du pays demeure depuis plusieurs décennies le théâtre d’atrocités extrêmes, il a souligné que ces crimes s’apparentent à un génocide au sens de la Convention des Nations Unies de 1948 pour la prévention et la répression de ce crime.
« La justice nationale comme internationale doit intervenir afin de mettre un terme à ces violences », a déclaré Samuel Mbemba.
Il a rappelé que, selon l’article 2 de ladite convention, le génocide recouvre des actes tels que les meurtres, les atteintes graves à l’intégrité physique et mentale, les conditions de vie entraînant la destruction d’un groupe, les mesures visant à entraver les naissances ou encore le transfert forcé d’enfants.
Conséquences humaines dramatiques
Le ministre a dressé un bilan accablant : plus de 10 millions de morts, des millions de victimes vivantes, des femmes violées, des enfants orphelins, ainsi qu’un nombre important de déplacés internes.
Il a pointé du doigt la responsabilité du Rwanda et de ses supplétifs – notamment le RCD, le CNDP, le M23 et l’AFC/M23 – ainsi que celle de divers groupes armés étrangers tels que les FDLR, ADF-NALU, LRA, entre autres.
Samuel Mbemba a conclu en réaffirmant la détermination du gouvernement congolais à plaider, tant au niveau national qu’international, pour que justice soit rendue aux victimes et que la mémoire de ce drame soit officiellement reconnue.
Daniel Aloterembi
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