Le Gouvernement de la République veut assainir le sous-secteur de l’Enseignement supérieur et universitaire (ESU) en organisant dans les prochains jours l’audit de viabilité des établissements publics et privés. C’est ce qui ressort de la 26ème réunion du Conseil des ministres tenue vendredi 13 décembre à la Cité de l’Union africaine.
D’après le compte-rendu de cette réunion, l’audit envisagé par le gouvernement vise, entre autres, à assainir le sous-secteur de l’ESU en fermant les établissements jugés non viables, à contrôler les effectifs et les étudiants et à connaître les structures organiques appliquées dans chaque établissement.
« Ceci fait suite à l’instruction du président de la République lors de la quatrième réunion ordinaire du Conseil des ministres du vendredi 20 septembre 2024, qui évoquait l’urgence d’accélérer l’amélioration de la gouvernance du secteur de l’Enseignement supérieur et universitaire et de l’assainir pour lui permettre de jouer véritablement son rôle de levier de développement et le rendre compétitif au plan régional et international », a écrit Patrick Muyaya dans le compte-rendu du Conseil des Ministres.
Dans sa note d’information aux membres du Gouvernement, la ministre de l’ESU, Dr Marie-Thérèse Sombo a souligné que son sous-secteur est caractérisé par la prolifération et la fragmentation des établissements dont la plupart ne remplissent pas les conditions édictées par la loi.
Elle a également précisé que le nombre d’étudiants inscrits dans les établissements d’enseignement supérieur et universitaire augmente de 5,1% en moyenne chaque année, portant le nombre estimé d’étudiants de 462.604 en 2015-2016 à 653.388 en 2023-2024 pour un total d’établissements estimé à 1.149 dont 548 dans le secteur public et 601 dans le secteur privé.
Cink Inkonge