Tous les ans, le 23 juin, la journée internationale de la fonction publique rend hommage aux personnes qui ont choisi de travailler pour l’intérêt général. Quelle est la situation de ces hommes et femmes en République démocratique du Congo ?
En RDC, les fonctionnaires ne jouissent pas d’une belle réputation et leur salaire est celui de la misère. Pourtant, les services publics jouent un rôle de premier plan dans le fonctionnement, l’équilibre et le développement du pays.
Du côté des enseignants, « la prise en charge est moindre, en commençant par le salaire qui nage dans le 300.000FC, un salaire commun, c’est à dire, la sentinelle, le huissier, celui qui enseigne et un membre du bureau ont un même salaire ».
« Le salaire devait être revu à la hausse; il n’y a pas une bonne prise en charge des soins medicaux, et l’Etat doit vraiment penser au frais de fonctionnement « .
Les nouvelles unités se plaignent, « jusqu’à présent nous sommes privées de salaire. D’autres anciennes unités réclament aussi leur mécanisation, elles ont reçu plusieurs promesses qui tardent à s’accomplir « .
Du côté des agents du corps médical, c’est la grève! Des infirmiers aux techniciens de laboratoire, d’imagerie, de surface ainsi que les administratifs. Ils sont mal rémunérés par l’État congolais d’où ils observent une grève sèche.
Et dans les jours qui viennent, les médecins aussi iront en grève radicale sans un service minimum comme leurs collaborateurs.
Cri de détresse au ministère de Développement Rural. A la direction provinciale, depuis que l’IGF (Inspection générale des finances) a suspendu les frais de fonctionnement, les agents prennent en charge leurs frais de transport aller comme retour.
JMB
