Autrefois surnommée » Kinshasa la belle « , aujourd’hui la capitale congolaise s’est transformée en » Kinshasa la poubelle « . La ville est pleine d’immondices et les caniveaux sont soit bouchés, soit encore inexistants surtout dans plusieurs quartiers et ceux nouvellement créés, par l’absence d’un plan d’urbanisation. D’aucuns pensent que le gouverneur de la ville, Gentiny Ngobila qui a hérité de cette situation, serait dépassé par le poids de ce qui l’attend comme charge, dans une mégalopole de plus de Dix millions d’habitants. Par conséquent, il devrait simplement rendre le tablier.
Pour des nombreux kinois, la gestion des immondices ne constitue pas une priorité pour l’exécutif provincial qui ne peut se dissimuler derrière le manque de la rétrocession, en vue de justifier l’état insalubre de la ville.
A l’hôtel de Ville, on évoque souvent le manque des moyens financiers pour justifier l’état insalubre de cette ville de plus de dix millions d’habitants, et dont l’urbanisation pose problème. Après le désengagement à une certaine période de l’Union Européenne (UE), Kinshasa a vite sombré dans un encrassement ahurissant, mieux étonnant.
Pour rappel, l’ UE avait pris en charge la gestion des immondices dans neuf communes de la capitale, avec un budget estimé à près de 1.500.000 euros. Des camions estampillés » Union Européenne » sillonnaient les rues de la capitale, évacuant des immondices vers des décharges appropriées, au grand enchantement de la population.
José Wak