Journaliste en danger (JED), une Ong de défense de droits des journalistes, a profité de la journée du 3 mai dédiée à la liberté de la presse dans le monde entier, pour faire l’état des lieux de la liberté de la presse en République démocratique du Congo.
Cette organisation dit avoir documenté, depuis l’arrivée de Félix Tshisekedi au pouvoir, déjà 228 cas d’atteinte à la liberté de la presse sur l’ensemble du territoire national, dont 47 depuis le début de cette année 2021. Pourtant, cette liberté est prévue par la Constitution de la RDC. Celle-ci dispose que « toute personne a droit à la liberté d’expression. Ce droit implique la liberté d’exprimer ses opinions ou ses convictions, notamment par la parole, l’écrit, et l’image, sous réserve du respect de la loi, de l’ordre public et des bonnes moeurs ».
Pour rappel, l’Assemblée générale des Nations Unies a proclamé le 3 mai Journée mondiale de liberté de la presse. Ce, pour sensibiliser sur l’importance de la liberté de la presse et rappeler aux gouvernements leur obligation de respecter et faire respecter le droit de liberté d’expression consacré par l’article 19 de la Déclaration universelle des droits de l’homme.
LM