La ville de Kananga, chef-lieu du Kasaï central connait depuis quelques jours une légère hausse de prix du carburant.
A la pompe, le litre d’essence est passé de 2 800 Fc à 2 950 Fc alors qu’auprès des revendeurs communément appelés kadafi il se négocie à 3.200 Fc au lieu de 2.700 Fc.
Les pétroliers attribuent cette situation à la rareté de ce produit sur le marché causé entre autres par la fermeture de la frontière angolaise suite à la pandémie de la Covid-19 et la rotation irrégulière des trains de la Société nationale des chemins de fer du Congo (SNCC) en provenance de Lubumbashi.
« Avec covid-19 du côté de l’Angola on n’accepte pas l’entrée c’est un peu difficile pour avoir le carburant. Du côté Lubumbashi ces derniers temps il n’y a pas encore des wagons, il n’y a l’enchaînement des marchandises tandis que côté Kinshasa il n’y a pas de routes qui peuvent permettre d’amener les marchandises rapidement…il y a aussi le problème des bateaux. Tout ça, ça provoque la rareté de cette marchandise, nous souffrons toujours parce que notre province est enclavée », a déploré le président des pétroliers du Kasaï central Désiré Tshikenda.
Un litre de mazout se vend actuellement à 3.000 Fc alors qu’il se négociait il y a quelques jours à 2.600 Fc.
Cette hausse laisse quelques conséquences, certains conducteurs de taxi-moto ont majoré le prix de certaines courses inter-urbaines.
JM Mpandanjila (Correspondant à Kananga)
