La conférencière Sandra Yoka, présidente de l’association internationale Renaissance, a organisé ce mercredi 19 juin une journée d’échange avec le personnel de la Radiotélévision nationale congolaise 2 (Rtnc 2) au studio Lutu Mabangu autour du thème : « stress et productivité : parce que chaque employé compte ».
Il ressort de cette séance pédagogique que le stress empêche la productivité, d’où la nécessité de reconnaître les signaux d’alertes qui sont : l’isolement, le désengagement, le changement d’humeur, la fatigue, le problème de concentration, la baisse de productivité, le mauvais équilibre entre la vie professionnelle et personnelle,etc…..
Selon Sandra Yoka, la force d’un employé le plus productif contribue à l’accroissement de l’entreprise. Un employé qui a un problème de santé mentale impactera l’entreprise sur le coût et sur le plan économique. La conférencière a également expliqué que les managers doivent être formés pour reconnaître les signes de détresse mentale et savoir comment répondre de manière appropriée, encourager l’équilibre entre la vie professionnelle et personnelle, promouvoir des politiques qui soutiennent un bon équilibre comme le télétravail et des horaires flexibles.
Aussi, a poursuivi Sandra Yoka, les managers devraient Faire l’évaluation et adopter les conditions de travail ainsi qu’investir dans la santé mentale. cet investissement, a-t-elle renchéri, n’est pas seulement un devoir moral mais aussi une stratégie entreprise parce que la dépression et l’anxiété sont responsables des journées d’absence pour cause de santé mentale.
« La santé mentale est tout aussi cruciale que la santé physique et la prise en charge non précoce mène à des conséquences inévitables et dévastatrices. Dans la vie, il faut faire preuve de résilience, la résilience étant le fait d’accepter que la vie est faite de haut et de bas. Il ne faut jamais cesser de croire en votre propre personne et ne laisser jamais une personne de votre environnement vous limitez dans la vie pour vous faire comprendre que vous êtes au bas de l’échelle. Nous possédons tous cette capacité de résilience même si parfois elle semble enfouie dans les difficultés rencontrées. »a fait savoir l’écrivaine auteure Sandra Yoka.
L »association internationale Renaissance aux destinées de laquelle préside Sandra Yoka, œuvre dans le soutien aux victimes des violences psychologiques au sein de la cellule familiale. Sa présidente, âgée de 40 ans est originaire du Congo-Brazzaville. Elle a profité de la rencontre pour faire la dédicace de son livre « le lien qui aiguisa mon âme », oeuvre autobiographie de 207 pages subdivisée en 13 chapitres qui retracent les violences psychologiques au sein de la famille et a également couché tout ce qu’elle a vécu comme expérience dans cette ouvrage dans le but d’aider les lecteurs à changer le fusil d’épaule par rapport aux problèmes qu’ils rencontrent.
Mena Lutete Naomie
