Les infirmiers et administratifs de la cité d’idiofa, dans le Kwilu, ont de nouveau manifesté après trois mois de grève pour réclamer à l’Etat congolais des solutions à leurs problèmes.
Il s’agit de la non-signature de protocole d’accord entre le gouvernement congolais et le banc syndical, le non-alignement des non-primés sur le fichier de paie de la prime de risque et salaire, l’augmentation de la prime de risque selon le barème proposé par le banc syndical et le lancement de travaux de la commission interministérielle.
Dans leur mémorandum adressé à l’administrateur de territoire, les professionnels de la santé rappellent les conséquences déjà enregistrées 90 jours après le durcissement de leur grève.
« Cette grève a entraîné des conséquences néfastes sur toute l’étendue du territoire d’Idiofa entre autres 195 décès déjà enregistrés depuis le début de la grève suite au manque de suivi chez les malades hospitalisés sans compter ceux qui meurent abandonnés suite aux frais exorbitants dans le secteur privé, le calendrier vaccinal de l’enfant et de la femme enceinte n’est plus respecté comme avant, les activités de monitorage des données dans les bureaux centraux sont paralysées, la population d’Idiofa ne bénéficie plus des soins de santé de qualité comme avant », rappelle le mémorandum lu par l’intersyndicale Hugues Mafuta.
Ils continuent d’exiger la prise en compte de leurs désidératas pour la bonne prise en charge des malades.
L’administrateur du territoire qui a réceptionné le mémorandum, lundi 8 novembre, a promis de le transférer à la hiérarchie.
La marche qui est partie du parking d’Idiofa jusqu’au bureau administratif du territoire, bien encadré par la police, n’a enregistré aucun dégât.
Guylity Mutombo (Correspondant à Kwilu)