En liesse, la destitution, jeudi 10 décembre, de la présidente du bureau de la chambre basse, Jeanine Mabunda laisse croire aux kinois que le maxime « Le peuple d’abord » ne sera plus désormais qu’un simple slogan mais plutôt une réalité palpable.
« Deux événements majeurs viennent de se succéder en cette période de fin d’année, notamment : la fin de la coalition FCC-CACH et la destitution du bureau Mabunda. Et parmi ces deux événements, le premier est de bonne augure pour l’ensemble de la population puisque considéré comme étant l’élément catalyseur au blocage du développement du pays », indique M. Shako de la direction générale des impôts.
Bien que la destitution et la rupture soient un point déterminant pour la réussite du mandat de Félix Tshisekedi, une certaine opinion prévient que la liesse de la population serait de courte durée si ces mêmes pétitionnaires demeurent dans la gestion de la chose publique.
”La majorité parlementaire a été faite sur fond de corruption et de bracage électoral et sa requalification en union sacrée ne va pas non plus déroger ses antivaleurs », déplore Victor Kaboy, cadre à la Fonction publique.
Serge Maheme
