Le chef de l’État Félix-Antoine Tshisekedi, a réitéré son engagement de protéger les personnes vivant avec handicap (PVH) en RDC. Ceci ressort des décisions arrêtées lors de la 25e réunion du conseil des ministres, où le président de la République, rappelant sa vision d’une société congolaise inclusive, a évoqué la nécessité de protéger les compatriotes vivant avec handicap, qui représentent environ 13% de la population congolaise, soit plus de 10 millions de personnes.
» En raison de leur vulnérabilité, les droits qui leurs sont reconnus requièrent des mesures spécifiques et une attention particulière, empreinte d’amour, de compassion, de considération et de solidarité de tous « , a fait savoir le chef de l’État, avant de revenir sur la nécessité de finaliser le processus d’élaboration de la loi portant promotion et protection des droits des personnes vivant avec handicap, adoptée en première lecture à l’Assemblée nationale.
A ce sujet, le chef de l’État a demandé au Ministre des Relations avec le Parlement, en collaboration avec la ministre Déléguée près le ministère des Affaires Sociales, de suivre l’évolution de cette proposition de loi au niveau du Sénat, en vue d’accélérer son adoption au niveau de la chambre haute. Cette loi mettra en place, un cadre juridique spécifique au niveau national, pour une meilleure protection et une meilleure prise en charge des PVH.
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Pour sa part, la ministre Déléguée près le ministère des Affaires Sociales chargée des Personnes vivant avec handicap et autres personnes vulnérables, a fait l’économie du Projet d’Arrêté Ministériel portant création, organisation et fonctionnement de la Commission provisoire du suivi de l’état de mise en œuvre de la Convention des Nations Unies relative aux droits des personnes handicapées et de son protocole facultatif.
Elle a rappelé que, la Convention internationale sur les droits des personnes vivant avec handicap a été adoptée à l’unanimité en 2006, par les Etats membres des Nations Unies.
» Si la RDC a ratifié cet instrument juridique international en 2015, elle devrait depuis 2017, présenter le rapport initial sur la manière dont la mise en œuvre se réalise. Ce qui n’a pas été fait depuis plus de quatre ans « , a-t-elle renseignée.
Aussi a-t-elle sollicité la mise en place d’une Commission provisoire qui devra produire et déposer le rapport initial, au plus tard fin novembre prochain et ce, en attendant l’adoption de la Loi Organique portant promotion et protection des droits des personnes vivant avec handicap en élaboration au parlement.
José Wak