A la une

Le RAM risque de diviser l’Union sacrée

205Views

Une réunion de près de 3h s’est tenue dernièrement au Fleuve Congo Hôtel, mettant aux prises les grosses calibres de l’Union sacrée pour la nation. Objectif : débattre sur le dossier RAM ( Registre des appareils mobiles).
Si la coordination de cette plateforme conduite par le président de l’Assemblée nationale Christophe Mboso et le premier vice-président Jean-Marc Kabund, tient à sauver le ministre des PT-NTIC, Augustin Kibassa, la majorité des députés de l’UN ne l’entendent pas de cette oreille.

En effet, si Christophe Mboso et Jean-Marc Kabund ont opté pour que le ministre des PT-NTIC vienne répondre aux préoccupations des députés nationaux, sans toutefois supprimer cette taxe, la majorité des députés nationaux membres de l’Union sacrée, insiste pour la suppression de cette taxe qui est non seulement illégale, mais aussi décriée par l’ensemble de la population.

Les élus du peuple ont exigé un moratoire suspendant cette taxe.

Pour sa part, le Premier ministre Jean-Michel Sama Lukonde, présent à la réunion, a regretté le fait que, ce dossier arrive jusqu’à ce point. Pour lui, il aurait souhaité que cette question soit d’abord traitée en amont, au sein de l’Union sacrée. C’est-à-dire que le jour où le ministre est venu répondre à la question orale, il devait y avoir une réunion au préalable, avec les députés de l’Union sacrée, pour que ce qui s’est passé n’arrive pas.

Par ailleurs, il a été décidé la mise en place d’une commission d’enquête parlementaire qui aura pour mission, de vérifier la traçabilité de tous les fonds déjà collectés jusqu’ici grâce à la taxe RAM et ce, avant même que le ministre vienne répondre à la question orale.

En rapport avec ces divergences des vues, s’achemine-t-on vers une scission au sein de l’Union sacrée ? L’avenir nous dira un peu plus.

Pour rappel, les frais générés par la taxe RAM sont estimés à ce jour, à près de 25 millions USD, mais cette taxe RAM est fortement décriée par la population. Des acteurs sociopolitiques ne cessent d’associer leurs voix à celles des populations, pour exiger sa suppression pure et simple.

José Wak

Laisser un commentaire