Mediacongo Sarl, en partenariat avec la Rawbank, FINCA et l’UNFPA, et en marge de la journée internationale des droits des femmes, célébrée le 08 mars de chaque année, a organisé ce, mercredi 31 mars à la salle Perle de la paroisse Sainte Anne, une conférence-débat autour du thème « Leadership féminin d’excellence : société égalitaire et numérique à l’ère de la covid-19 ».
A cette occasion, Didier Katumwa, Head of Coporate de MEDIACONGO, a fait savoir que l’objectif de cette journée était de partager les expériences sur l’apport du digital pendant cette période de pandémie, et de voir ainsi ce qu’il faudrait faire dans l’avenir pour améliorer cet apport. Il s’agissait également d’analyser l’impact de la covid-19 sur le quotidien de la femme.
Didier Katumwa, Head of Coporate de MEDIACONGO
Sur ce dernier point, Mireille Ikoli, spécialiste de programme au Fonds des Nations-Unies pour la population (UNFPA), a fait savoir que la covid-19 a impacté négativement la situation socio-économique de la femme. À la suite de cette pandémie, a-t-elle fait savoir, la pauvreté des femmes s’est accrue.
« Les enquêtes ménages ELAN (sept 2020) ont révélé que 87 % des femmes contre 76 % des hommes ont signalé une diminution des revenus de leur ménage », a-t-elle fait savoir aux participantes, avant de soutenir qu’en dépit de cela, les femmes ont fait preuve de créativité et de résistance.
Pour remédier à cette situation, Mamie Kalonda, directrice générale de FINCA, a sensibilisé les femmes présentes à cette conférence-débat sur l’esprit entrepreneurial. Dans la quête de l’autonomisation financière, elle les a invitées à frapper à la porte de FINCA, institution de micro finance, pour obtenir un accompagnement.
Pour sa part, Bell’amie Ompota, responsable de Media Congo Press, a axé son exposé sur « l’expérience de Mediacongo pendant la période de la Covid-19 ». A cet effet, elle a invité les femmes à repenser leur business en y introduisant le digital.
Bell’amie Ompota, responsable de Media Congo Press (MCP)
« Le coronavirus est arrivé avec son lot de problèmes affectant les activités génératrices de revenus des femmes. En vue de sortir de la précarité leur imposé, les femmes, leaders nées, doivent se former sur les nouvelles technologies pour vendre leurs articles et prendre soin de leurs foyers », a-t-elle déclaré.
De son côté, Gisèle Tshilengi, vice- présidente de l’AeNC, représentant, Marie-Josée Ifoku, a invité les femmes à oser. « Les femmes sont des leaders nées et elles doivent être dans les instances des décisions de ce pays. Nous devons oser. Nous pouvons changer les choses dans ce pays », a-t-elle conclu.
Djodjo Vondi
