Les habitants du quartier Delvaux peuvent désormais vivre dans un environnement sain. La décharge publique basée dans la concession de l’église kimbagusite est désormais sous la gestion de l’entreprise turque Albayrak,en collaboration avec l’hôtel ville Kinshasa. D’après les informations recueillies sur place, c’est depuis plus de 2 mois que l’entreprise turque travaille dans le site pour l’assainissement de ce coin et la gestion des déchets.
D’après une source qui s’est confiée à Mediacongo (MCP), l’entreprise turque Albayrak a pris d’urgence la gestion de cette décharge publique suite à une forte réclamation de la population environnante qui était exposée à des maladies à cause notamment de la mauvaise odeur provenant de cette décharge.
À la question de savoir comment est-ce que le site est actuellement géré pour que l’environnement ne soit plus menacé par les mauvaises odeurs, un agent de ce dépotoir des déchets, qui a requis l’anonymat, a déclaré à MCP: quand nous sommes arrivés sur le site, nous avons tout d’abord dégagé la surface de la concession où se trouve cette décharge publique, vu que toute la cour était remplie de déchets. Nous avons aménagé le site en jetant du sable jaune pour rendre cet endroit propre. La décharge publique est actuellement située près du site erosif qui se trouve à l’intérieur de cette concession. Actuellement, tout est bien géré, avec professionnalisme. Nous avons même des engins qui nous permettent de bien prendre en charge ce site et nous orientons toutes les personnes qui viennent avec des immondices pour que la gestion de ces déchets se fasse dans les normes, afin d’eviter la pollution de l’environnement comme dans le passé ».
Sur place, dans la concession kimbagusite, où est située cette décharge publique, un habitant de Delvaux, interviewé par MCP, s’est dit satisfait du travail qui se fait actuellement pour la gestion de cet espace.
Il aura donc fallu attendre plus de 4 ans pour que les autorités de la ville de Kinshasa puissent enfin trouver une solution en ce qui concerne la bonne gestion de ce dépotoir public.
Daniel Aloterembi