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À l’occasion de la Conférence internationale sur la planification familiale qui se tient à Bogotá, en Colombie, la République démocratique du Congo a signé, ce mercredi, un accord-cadre estimé à 20 millions de dollars américains avec le Fonds des Nations unies pour la population (Unfpa).
L’engagement a été formalisé par la ministre du Genre, Famille et Enfant, Micheline Ombae Kalama. Il prévoit un financement annuel de 5 millions USD sur quatre ans, destiné notamment à l’acquisition de contraceptifs et de médicaments essentiels pour la santé maternelle.
Ce nouveau partenariat s’aligne sur la stratégie nationale du dividende démographique et la Vision 2030, qui placent la planification familiale au cœur des politiques publiques pour l’amélioration du bien-être des familles et la réduction de la mortalité maternelle.
« En RDC, la santé sexuelle et reproductive n’est plus une dépense, mais un investissement stratégique », a déclaré la ministre Micheline Ombae, lors d’un panel conjoint avec ses homologues de la Zambie, du Zimbabwe et de l’Éthiopie.
Elle a également souligné que cet engagement s’inscrit dans la dynamique impulsée par le président Félix Tshisekedi et soutenue par la Première ministre Judith Suminwa Tuluka, visant à accroître progressivement la part du financement national dans la santé reproductive.
« La force d’une nation se mesure au respect qu’elle accorde à ses femmes, ses filles et à sa jeunesse », a insisté la ministre, mettant en avant l’objectif de renforcer l’autonomie des femmes et d’offrir aux familles les moyens de choisir librement et de planifier leur avenir.
À travers cet accord pluriannuel, la RDC ambitionne d’instaurer un modèle pérenne de prise en charge de la santé reproductive, reposant sur la solidarité et la responsabilité nationale, afin de garantir un meilleur accès aux services de santé pour des millions de familles congolaises.
Cink Inkonge
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