Tatonnements, absence de professionnalisme dans le chef des organisateurs et carence des résultats sont les maux qui minent la bonne organisation des 9è jeux de la francophonie à Kinshasa. Ces faits inquiétants pourraient coûter à la République démocratique du Congo les jeux.
Selon des informations diffusées par Radio-Canada.info, les organisateurs des jeux de la francophonie ont accordé un sursis d’un mois à Kinshasa pour réunir toutes les conditions nécessaires pour la tenue de cet événement culturel, faute de quoi, l’organisation de ces jeux sera annulée.
« Le Conseil d’orientation du Comité international des Jeux de la Francophonie (Cijf) constate des “avancées significatives”, mais il indique tout de même que “cette dynamique devra être poursuivie, approfondie et consolidée”. Sur ce, un délai d’un mois a été accordé à l’organisation», indique Radio-Canada.info après consultation du rapport publié par le Cijf.
Parmi les documents remis, souligne le média canadien, on retrouve des plans opérationnels concernant l’hébergement, la cérémonie, les communications, les infrastructures et le marketing, notamment. Des pourparlers avancés sont en cours avec le Groupe Vivendi pour organiser les cérémonies d’ouverture et de clôture et pour la négociation d’un paquet comprenant notamment la mise à disposition d’un directeur des opérations.
Ce sursis intervient après une visite d’inspection faite par le nouvel administrateur de l’Organisation Internationale de la Francophonie, Geoffroi Montpetit en octobre dernier à Kinshasa. À l’issue de sa visite, les constats suivant ont été faits notamment le non respect du calendrier, dépassement budgétaire, et de sérieux problèmes organisationnels.
Après concertation avec le gouvernement congolais suite à ce manquement, le conseil avait donné à la Rdc jusqu’au 15 novembre pour répondre à une série des garanties concernant des points aussi critiques que l’hébergement, la restauration, les infrastructures sportives et culturelles, la santé, la sécurité, la délivrance des visas et les transports.
Hénoc Mpongo