Une formation dédiée au journalisme culturel s’est ouverte, ce mercredi 9 octobre, au Centre Wallonie-Bruxelles de Kinshasa. Initiée par la compagnie Tam-Tam, cette session vise à renforcer les compétences des jeunes journalistes spécialisés dans la culture.
Prenant la parole à l’ouverture, Cécile Djunga, directrice du Centre Wallonie-Bruxelles, a exhorté les participants à développer un sens critique aiguisé dans leur manière de traiter l’information culturelle.
« Nous avons besoin de journalistes compétents dans le domaine de la culture, de chevaliers de la plume éveillés, curieux et dotés d’un sens élevé de la critique. Trop souvent, les journalistes se contentent de relater les faits lors d’un vernissage sans aller plus loin, alors qu’une critique bien formulée peut aider un artiste à améliorer son travail », a-t-elle martelé.
Poursuivant son propos, Mme Djunga a encouragé les jeunes journalistes à s’impliquer pleinement dans cette formation, rappelant que le secteur culturel congolais a besoin de professionnels capables de vulgariser et de valoriser la culture nationale aussi bien à l’échelle nationale qu’internationale.
De son côté, le journaliste et formateur Jean-Marc Matwaki a insisté sur la nécessité, pour tout journaliste culturel, de maîtriser le langage et le code propres à la culture.
« Un bon journaliste culturel doit se documenter sur chaque type d’art et s’inspirer des reportages réalisés par d’autres médias. Il doit savoir choisir les mots justes et écrire autrement qu’un journaliste généraliste », a-t-il souligné.
Enfin, Valentin Kuamba, responsable de la compagnie Tam-Tam, a exprimé le souhait de voir les participants produire à l’issue de cette formation des articles d’analyse critique mettant en lumière la richesse et la diversité de la culture congolaise.
Très motivés, les jeunes journalistes présents se disent déterminés à approfondir leurs connaissances artistiques pour devenir de véritables spécialistes de la critique culturelle, capables d’analyser et de valoriser les arts sous toutes leurs formes.
Daniel Aloterembi