La conférence inaugurale organisée ce vendredi 03 janvier, dans le cadre de la 46ᵉ édition foraine de la foire internationale du Congo Kinshasa (Fickin), était l’occasion d’échanger sur le rôle du commerce extérieur dans le développement de la RDC.
Dans son mot de circonstance, Didier Kabampele, directeur général de la Fickin a remercié le chef de l’État pour son attention particulière à la modernisation des infrastructures de la Fickin.
« Actuellement, il ne se tient pas un ou deux conseils des ministres sans que le nom de la foire internationale du Congo Kinshasa ne soit cité. Pour cette 46ᵉ édition foraine, le thème choisi est: foire de la promotion des échanges commerciaux pour la diversification de l’économie nationale », a fait savoir Didier Kabampele.
Julien Paluku, ministre de tutelle, a abordé la thématique du commerce extérieur pour le développement de la RDC. « Le discours le plus répandu, même dans les milieux universitaires et intellectuels, lorsqu’on parle de l’Afrique et de la RDC, est celui des trois fléaux mortels dont parlait Malthus : « les guerres, les épidémies et les famines » ! Cependant, je voudrais, en ce début d’année, et dans le cadre de cette foire qui est une foire de l’espoir et de la relance, aborder la dynamique du commerce extérieur dans le développement de notre pays », a-t-il dit.
Et d’ajouter: en effet,l’Afrique et particulièrement notre pays la RDC, sont aujourd’hui des acteurs importants dans le commerce international. Le commerce extérieur désigne l’échange de biens et de services entre plusieurs pays. Il permet aux différents pays d’exploiter leurs avantages comparatifs, augmente la richesse mondiale, crée des emplois et contribue au développement des pays défavorisés ».
Le ministre du Commerce extérieur a expliqué qu’il est difficile de distinguer le commerce international du commerce extérieur, bien que ces deux concepts ne désignent pas exactement la même chose. En effet, le commerce international désigne le commerce de tous les biens et services
dans le monde entier, tandis que le commerce extérieur se réfère spécifiquement aux transactions commerciales d’un pays avec le reste du monde.
Et de conclure : « J’invite donc les gouvernants, les universités, les entreprises, les producteurs locaux, économiques de la RDC, qui peinent à sortir de l’immobilisme depuis 1960, les jeunes, etc., à s’associer pour définir une nouvelle trajectoire de développement ».
À son tour, Gode Mpoyi, expert en facilitation des échanges et consultant aux Nations-Unies a défini les missions de la douane. Il s’agit, pour le député national, d’une autorité étatique chargée du contrôle des frontières d’un pays,et en particulier de la régulation des personnes et marchandises qui entrent et sortent,et d’y percevoir les droits de douane imposés sur les marchandises sur ces marchandises.
La douane, a-t-il renchéri, a pour rôle essentiel en matière de lutte contre les trafics et la criminalité organisée pour protéger les citoyens contre les flux illicites. C’est une meilleure intégration dans les zones et marchés. La performance de la douane serviront la double ambition du gouvernement de donner à un État sa place dans la mondialisation et de garantir la solidarité nationale par la performance économique.
Cette cérémonie a été sanctionnée par une visite guidée des stands des exposants venus pour faire la promotion de leurs produits et services.
Mena Lutete Naomie
