En perspective du Sommet Union Européenne – Union Africaine qui aura lieu à Bruxelles en Belgique, le ministre des Finances, Nicolas Kazadi a signé un projet d’accord avec un cabinet conseil et l’Agence Française de Développement (AFD). Cette signature a eu lieu en présence du ministre du Numérique, Desiré-Cashmir Kolongele.
Dans ce cadre, renseigne une dépêche de la cellule de communication du ministère des Finances, 600.000 € seront alloués à l’élaboration d’un plan national de développement des infrastructures numériques dans le pays.
D’après la même source, l’ambition du gouvernement congolais est de faire en sorte que l’agriculture et l’agro-industrie reprennent leur place.
La signature de ce projet d’accord a secoué les opinions de plusieurs experts numériques congolais. Plusieurs jugent ce montant d’insignifiant.
« 600.000€ sont insuffisants pour le numérique de Kinshasa. L’intanet de tout Kinshasa sécurisé avec des applicatifs réels des grands éditeurs tel que oracle Jd Eduard ou nivisionv de Microsoft ou SAP etc… Coûte énormément cher. Ce montant est vraiment insuffisant », affirme un expert.
Un autre expert estime que la mise en place d’un data center coûterait plus de 20 millions USD.
« Un data center moyen demande vers 20 millions USD. Ici on parle de quelles infrastructures? Pourquoi se moquer de la République ? Et il faut mobiliser deux ministres pour ça? La France se moque de notre pays », dit-il.
Les infrastructures numériques prennent en compte tout le gouvernement, les sociétés publiques…
« Si c’est juste pour les ordinateurs et autres matériels informatiques du ministère du Numérique, là c’est suffisant. Parce que les « infrastructures numériques au pays » incluent tout le gouvernement et les sociétés publiques. Et pour ça, 600 mille €, c’est alors trop peu », ajoute un autre expert.
La transition numérique profitera à plusieurs secteurs de la société, comme l’agriculture, qui est vitale pour l’économie du pays. Ce secteur emploie plus de 60% des Congolais, selon le ministre Nicolas Kazadi.
MCP