En vue de garantir l’accès en eau potable et en électricité aux populations congolaises, qui constitue un droit constitutionnel et fondamental d’une part, et au regard des difficultés qu’éprouvent les Congolais dans ce secteur d’autre part, le président de la République, Félix Tshisekedi, a appelé, lors de la 51ème réunion du conseil des ministres, à une bonne structuration des secteurs de l’eau et de l’électricité, afin de réduire sensiblement le retard de développement accumulé par la RDC durant plusieurs décennies et de répondre aux grandes attentes de la population.
A ce jour, il existe plusieurs offres d’investissement dans le domaine énergétique, notamment la proposition du Gouvernement indien de financer l’implantation de centrales solaires dans quelques villes du pays dont Karawa (15 MWc), Lusambo (10MWc), Mbandaka (10MWc), Mbuji-Mayi (15 MWc) et Manono (10 MWc).
Ces projets se situant, pour la plupart dans des provinces nouvellement créées, le chef de l’Etat estime nécessaire que le Gouvernement puisse réserver un caractère urgent aux projets d’électrification du pays, et particulièrement au traitement des projets relatifs à l’offre ci-dessus mentionnée.
Dans le même ordre d’idées, le Chef de l’Etat a également rappelé les projets d’implantation de petites et moyennes centrales solaires et éoliennes présentés par différents investisseurs aux autorités compétentes, pour analyse et décision.
Pour la matérialisation de ces projets, le président de la République a chargé le vice-Premier ministre, ministre des affaires étrangères, Christophe Lutundula Apala ; le ministre des ressources hydrauliques et électricité, Olivier Muenze Mukaleng ainsi que le ministre des finances, Nicolas Kazadi, de faire l’état des lieux qui permettra à la populations congolaise de bénéficier de son droit de base.
José Wakadila