Les régies financières de la République démocratique du Congo ont atteint un taux de réalisation de 100% dans la mobilisation des recettes publiques pour la période allant de janvier à octobre 2025. Elles ont collecté 23.294 milliards de francs congolais (CDF), contre des prévisions fixées à 23.289 milliards de CDF.
Comparées à la même période en 2024, où les recettes s’élevaient à 21.176 milliards de CDF, ces performances représentent une hausse de 2.117 milliards de CDF, soit +10%, confirmant la progression de la mobilisation fiscale et parafiscale dans le pays.
Une performance portée par le pilotage du ministère des Finances
Cette dynamique est attribuée à la coordination stratégique menée par le Ministre des Finances, Doudou Fwamba Likunde Li-Botayi, ainsi qu’à l’engagement continu des régies financières (DGI, Dgda, Dgrad) dans l’amélioration du rendement et de la discipline budgétaire.
Sous l’impulsion du président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, des réunions mensuelles d’évaluation avec les directions générales des régies permettent de suivre la performance en temps réel et de réorienter les stratégies lorsque nécessaire.
Chaque régie a, en parallèle, renforcé ses mécanismes internes de contrôle et de responsabilisation.
Digitalisation, lutte contre la fraude…
Le Plan stratégique de mobilisation des recettes à l’horizon 2028 constitue le référentiel majeur des réformes en cours. Ses principaux axes incluent :
– L’élargissement de l’assiette fiscale ;
– La mise à jour et la fiabilisation du répertoire des contribuables ;
– La digitalisation des procédures et paiements ;
– Le renforcement du contrôle fiscal et du recouvrement ;
– La lutte contre la fraude et l’évasion fiscale.
Dans le même élan, les régies sont tenues d’établir un plan d’apurement des restes à recouvrer, ciblant les créances mobilisables pour maximiser les recettes effectives.
Des receveurs soumis à prestation de serment
En septembre 2025, les receveurs de la Direction générale des impôts (DGI) ont prêté serment conformément au Règlement Général sur la Comptabilité Publique, une mesure visant à sécuriser les flux financiers de l’État.
Les mêmes dispositions seront progressivement étendues à la Dgda et à la Dgrad.
Maintien du cap
Cette performance, qualifiée de significative et structurante, appelle à préserver la même rigueur au cours des deux derniers mois de l’exercice, afin de consolider les acquis et poursuivre la modernisation de la gestion publique.
Roberto Tshahe Da Cruz















