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Le vice-gouverneur et gouverneur intérimaire de la Tshuapa, Albert Bokongo, n’est pas parvenu, vendredi 19 décembre 2025, à convaincre les députés provinciaux sur la sincérité des prévisions budgétaires pour l’exercice 2026.
Présenté comme un budget équilibré en recettes et en dépenses, le projet est chiffré à 331 milliards 789 millions 703 mille francs congolais. Il met en avant plusieurs axes prioritaires, notamment la promotion de l’agriculture, de l’environnement et du développement durable, le renforcement de la sécurité, l’amélioration de la résilience sanitaire ainsi que la finalisation des infrastructures de base.
À l’issue de l’exposé du gouverneur intérimaire, cinq députés provinciaux Ghislain Ngayo, Michael Basele, Dieudonné Bosenga, Dieudonné Matela et Thino Ilonga ont tour à tour pris la parole pour proposer le rejet de ces prévisions budgétaires.
Ils ont notamment dénoncé la présentation d’un document non signé, l’absence de projets clairement identifiés dans les territoires, ainsi que la dépendance quasi exclusive aux recettes à caractère national pour la mise en œuvre des actions prévues.
Dans une brève réplique, Albert Bokongo a sollicité un délai de 48 heures afin d’apporter des éléments de réponse.
« Le budget est une question de vie ou de mort. Je demande 48 heures pour revenir le lundi 22 décembre 2025 avec des réponses claires », a-t-il déclaré.
Ce délai lui a été accordé conformément à la loi sur les finances publiques, sous la conduite du président de l’Assemblée provinciale, Daniel Makoko.
Par ailleurs, le rapporteur de l’Assemblée provinciale, Ghislain Ngayo, a averti que ces prévisions budgétaires pourraient faire l’objet d’un rejet total, si le groupe parlementaire Agissons pour la République (AREP), majoritaire, s’y oppose.
Prince Wello
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