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La ville de Belém, au cœur de l’Amazonie brésilienne, accueille du 10 au 21 novembre 2025 la 30ᵉ Conférence des Parties sur le changement climatique (COP 30). Plus de 143 pays y prennent part, dont une centaine de chefs d’État et de gouvernement, réunis pour discuter des engagements climatiques mondiaux.
Le Président de la République démocratique du Congo, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, est arrivé dans la nuit de mercredi à Belém pour participer à ce rendez-vous international majeur. La RDC, souvent qualifiée de “pays solution” en matière de lutte contre le changement climatique, entend y défendre une vision axée sur la valorisation durable de ses ressources naturelles.
Dans son intervention devant l’assemblée mondiale, le Chef de l’État congolais devrait plaider pour une reconnaissance renforcée du rôle stratégique du Bassin du Congo dans la régulation climatique. Il présentera également un dispositif national de gouvernance du carbone visant à garantir transparence, souveraineté et attractivité des investissements verts en RDC.
En marge des travaux, Félix Tshisekedi aura un entretien bilatéral avec son homologue brésilien Luiz Inácio Lula da Silva. Les deux dirigeants, qui s’étaient déjà rencontrés à Belém en 2023, souhaitent relancer la dynamique de coopération entre les trois grands bassins forestiers tropicaux de la planète : le Bassin du Congo, l’Amazonie et le Bornéo-Mékong.
La RDC possède le deuxième plus grand massif forestier du monde. Ses quelque 120 millions d’hectares de forêts, représentant près de 10 % des forêts tropicales mondiales et 38 % des forêts du continent africain, constituent un atout écologique majeur dans l’équilibre environnemental de la planète.
Joslin Lomba
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