La participation des femmes congolaises aux élections n’est pas significative dans le processus électoral en République démocratique du Congo. Ce constat a été fait récemment par une ONG de la société civile dénommée « Etali Biso » (traduction en français : ça nous concerne).
Cette structure affirme qu’en 2006, quatre femmes seulement sur 33 candidats à l’élection présidentielle et 10% étaient candidates aux législatives. En 2011, aucune femme candidate ne s’était présentée à l’élection présidentielle et 12% étaient candidates aux législatives. En 2018, une femme seulement s’est retrouvée face à 21 candidats à l’élection présidentielle ; tandis que 11,48% étaient candidates aux législatives.
Pour pallier à cette situation, « Etali Biso » invite le parlement à procéder, une fois inscrite à l’ordre du jour, à la modification du dernier alinéa de l’article 13 de la loi électorale, en vue de rendre la représentation de la femme et des jeunes, comme motif de recevabilité de la liste établie par les partis et regroupements politiques ; à définir les concepts « représentation équitable de la femme » et « jeune » dans la loi électorale.
A noter que cette Organisation non gouvernementale œuvre dans le cadre de la mise en œuvre du Projet Engagement Civique et Plaidoyer (ECP) en RDC, mis en place pour contribuer à faire avancer les principales réformes à travers le monitoring, la sensibilisation et le plaidoyer par les organisations de la société civile réunies en son sein.
J.W