L’ancienne présidente des jeunes de l’Union Africaine n’a pas manqué de réagir au sujet de la journée du 8 mars.

« Journée internationale des droits des femmes, mes pensées vont plus particulièrement aux femmes victimes de violences sexuelles sans que justice ne suive, aux veuves privées de leurs droits, aux femmes victimes de violences conjugales qui ont perdues leur joie de vivre, aux femmes privées des droits, d’intégrité corporelle et de l’autonomie, aux femmes privées d’accéder à l’éducation et des soins de santé de qualité, aux femmes privées de droit de travailler et d’avoir accès à des salaires justes » , a-t-elle déclaré.

Tout en pensant aux femmes du Nord Kivu et Ituri, Francine Muyumba inscrit cette journée dans une perspective de lutte pour que les droits des femmes soient respectés sur toute l’étendue du territoire national.

« Je pense aux femmes du Nord-Kivu et aux femmes de l’Ituri, et à l’ensemble des femmes sur le territoire national qui se battent jour et nuit sans qu’elles ne soient célébrées. Pour moi cette journée ne doit pas demeurer une journée de jouissance pour certaines femmes ou pour la plupart des femmes, mais une journée où les femmes défendre leur droit pour que nous soyons entendu, pour que les droits des femmes soient appliqués, respectés sur l’ensemble du territoire national » , a-t-elle ajouté.

Ainsi, poursuit-elle, « les femmes et filles congolaises jouent déjà un grand rôle pour surmonter les défis auxquels notre pays est confronté. Je garde espoir que le salut du Congo viendra des femmes que nous sommes. Que vive la femme congolaise! Que vive la femme africaine! »

Le 08 mars est célébrée depuis 1960 comme journée internationale de la femme.

Hénoc Mpongo