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Chaque 15 octobre, le monde célèbre la Journée internationale de la femme rurale, en hommage à ces femmes qui constituent le cœur battant des communautés rurales. À cette occasion, le ministre du Développement rural, Grégoire Mutshail, a appelé à une reconnaissance accrue du rôle essentiel de la femme rurale dans la société congolaise.
« Il est temps que la voix de la femme rurale soit entendue, respectée et valorisée à tous les niveaux de la société », a-t-il déclaré.
Le ministre a rappelé que cette journée est dédiée à l’honneur, la force, la résilience et l’engagement de millions de femmes qui, dans les villages, les campagnes et les territoires reculés, assument au quotidien le poids de la sécurité alimentaire et de la cohésion sociale.
Par ailleurs, Grégoire Mutshail a réitéré l’engagement du gouvernement à promouvoir l’autonomisation des femmes rurales, à garantir leur accès équitable aux ressources productives, à l’éducation, à la santé, à la formation professionnelle et à la participation politique.
« La femme rurale congolaise est le cœur battant de nos communautés. Elle cultive la terre, nourrit les familles et participe activement à la vie économique et culturelle de notre pays. Pourtant, elle demeure trop souvent invisible dans les politiques publiques, marginalisée dans les décisions économiques et exposée à des conditions de vie précaires », a souligné le ministre.
Des festivités étalées sur quinze jours
Pour l’édition 2025, les festivités de la Journée internationale de la femme rurale s’étendront sur quinze jours, soit du 15 au 31 octobre, autour du thème national :
« Revendiquons nos droits pour mettre fin à la guerre et promouvoir l’égalité et l’autonomisation. »
Instituée par l’Organisation des Nations unies (ONU), cette journée vise à mettre en lumière le rôle, la contribution et les défis des femmes vivant en milieu rural, tout en célébrant leur apport inestimable au développement durable et à la paix.
Daniel Aloterembi
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