Les femmes vivant avec handicap de la République démocratique du Congo, se disent prêtent pour affronter les élections générales de 2023. C’est ce qui ressort de la session de renforcement des capacités des femmes leaders vivant avec handicap organisée par la Fédération nationale des personnes vivant avec handicap du Congo (Fenaphaco Handicap Congo) au Centre Caritas de la 13e rue Limete.
Selon le Coordonnateur national de la Fenaphaco, Me Patrick Pindu-di-Lusanga, les femmes vivant avec handicap ne peuvent pas rester en marge du processus électoral dans le pays. Elles doivent maîtriser tous les instruments juridiques, en vue de participer activement dans la vie publique et politique. Parmi ces instruments juridiques, il a cité entre autres, la Convention des Nations Unies sur l’élimination de toutes les formes de discrimination à l’égard de la femme, appelée CEDEF ; la Convention des Nations Unies relative aux droits des personnes handicapées ; la Charte de Maputo ou Protocole à la Charte Africaine des droits l’homme et des peuples relatif aux droits des femmes ; la Constitution de la RDC ainsi que plusieurs autres lois.
Pour un processus inclusif
Me Pindu précise par ailleurs que, les femmes vivant avec handicap de la RDC, souhaite vivre un processus électoral inclusif. Aussi souhaitent-elles que toutes les lois qui seront votées (loi électorale, loi portant identification des électeurs, loi sur la répartition des sièges…), puissent prendre en compte les personnes vivant avec handicap en général et en particulier les femmes vivant avec handicap.
José Wak
