La République Démocratique du Congo vit des moments politiques tumultueux à deux ans des prochaines échéances électorales. Au sommet de l’Etat, une situation confuse règne depuis le samedi 5 février 2022. Le conseiller spécial en matière de sécurité nationale du chef de l’Etat François Beya est détenu dans les bureaux de l’Agence Nationale des Renseignements (ANR) pour raison de « Sécurité Nationale ». On lui reprocherait d’avoir participé à des réunions secrètes visant à déstabiliser le pays, à s’emparer du pouvoir par un Coup d’Etat militaire.
Jean Claude Katende, activiste des droits de l’homme, estime qu’un coup d’Etat militaire ne rencontrera pas l’assentiment du peuple congolais qui l’attend sur un autre chapitre.
Il l’a signifié dans son tweet : « les militaires congolais n’auront aucune reconnaissance du peuple congolais en faisant un coup d’Etat. Leur gloire sera tirée de la pacification de l’Est, c’est là qu’ils doivent s’investir pour mettre fin à la honte que nous portons depuis l’aventure de l’AFDL ( Alliance des forces démocratiques pour la libération du Congo) », a écrit Jean Claude Katende.
Jusque-là rien a filtré sur l’interrogatoire de François Beya, juste quelques bribes d’information qui sèment parfois la confusion sur le mobile de la détention de cette haute personnalité. Il circule sur les réseaux sociaux de nombreuses arrestations dans les rangs de l’Armée et politiques, mais aucune source officielle ne confirme une telle information.
MCP