Le 10e sommet sommet de l’évaluation de l’accord cadre d’Addis-Abeba s’est tenu à Kinshasa ce jeudi 24 février 2022. Cet accord signé en 2013 pour trouver des solutions à une paix durable dans la région des grands lacs africains n’est souvent pas respecté par les pays signataires dont l’Ouganda, le Rwanda et le Burundi.
À chaque fois l’accord est évalué, mais la guerre continue, surtout dans l’Est de la RDC. Francine Muyumba, sénatrice, pense que cet accord cadre d’Addis-Abeba n’apportera rien.
Selon elle, la RDC doit montrer une autre face à ses voisins qui violent cet accord. Si le pays du président Tshisekedi ne crie pas au ras-le-bol, il continuera à demeurer la victime. » Aussi longtemps que notre pays la RDC ne saura pas exprimer son ras-le-bol devant ses voisins sur les actes de violations flagrantes de l’accord cadre d’Addis-Abeba dont elle est fréquemment victime, cet accord n’apportera jamais de solutions dans la région « , explique-t-elle.
Le grand absent de ce dixième sommet est le président rwandais Paul Kagame dont on accuse de violer ces accords et de financer les groupes armés pour déstabiliser la République Démocratique du Congo. Seuls sept chefs d’Etats étaient présents à ce sommet qui se sont engagés à soutenir les efforts sécuritaires pour que la paix revienne dans la région des grands lacs.
