Les personnalités politiques ne cessent de promouvoir le bien-fondé de l’enrôlement en perspective des élections de décembre 2023. Ce mardi 17 janvier 2023, le Premier ministre honoraire et président de la plateforme le Progressiste, le sénateur Samy Badibanga, a accompli son devoir civique en obtenant sa carte d’électeur au Lycée de Limete. Le numéro un des progressistes s’est fait accompagner de plusieurs militants et cadres de sa famille politique dont le secrétaire général Guy-Didier Kintambu.
Après avoir reçu sa carte d’électeur, le Premier ministre honoraire a appelé la population à s’enrôler massivement pour participer à leur devoir civique, celui de choisir les dirigeants du pays. « L’enrôlement est un devoir, il faut le faire. Il faut arriver à voter massivement. C’est le premier acte démocratique que nous avons accompli », a-t-il déclaré.
Lancée le 24 décembre dernier, l’opération d’enrôlement des électeurs ne fait pas l’unanimité au sein de la classe politique congolaise. Le Parti du peuple pour la reconstruction et la démocratie (PPRD) s’est dit ne pas être concerné par ces opérations.
Réagissant à la posture adoptée par la famille politique de l’ancien président de la République, Joseph Kabila, le sénateur Samy Badibanga a déclaré : « l’opposition, on le connaît, nous sommes passés par là. On connaît le boycot, on sait ce que ça vaut et combien ça pèse. Ce n’est pas nouveau. Boycotter est un droit mais vous prenez aussi le risque de ne pas participer aux institutions pendant 5 ans. Il faut l’assumer. Il n’y a pas un plan B », a-t-il réagi.
L’enrôlement des électeurs se déroule dans 10 des 26 provinces du pays pour sa première phase. La Ceni entend enrôler 20 millions d’électeurs dans cette phase qui s’étendra aussi à d’autres province.
MCP